Tout être vivant est sujet à l’influence des CEM. L’humain, les animaux les plantes. Bien que les études aient été faites principalement avec des végétaux et des animaux, certaines ont pu reproduire les propriétés diélectriques (isolant face au courant électrique) des tissus humains et du cerveau adulte. La seule mesure de sécurité, reconnue en France et proposée est le DAS (quantité d’électricité que le corps peux absorber sans incidence majeure) s’élevant à un maximum de 2W/kg, une norme contestée et qui n’est pas la même dans certains pays qui optent pour plus de vigilance, notamment pour protéger les plus jeunes.
Il est important de comprendre que la plupart des appareils et jouets connectés peuvent avoir des DAS élevés * et que l’enfant a une boite crânienne plus petite, plus fine et donc plus perméable que l’adulte. Ainsi les ondes d’un téléphone portable, mais aussi le rayonnement d’une tablette, d’un ordinateur, d’un jouet télécommandé ou d’un babyphone, a une incidence sur ses capacités cognitives (mémoire, attention, coordination) ainsi que la qualité de son sommeil.
En dehors du risque in utero (exposé dans la page les futures mamans et les ondes) il a été montré au sein d’études (BioInitiative & InterPhone) que la pénétration du rayonnement électromagnétique d’un portable dans le cerveau est bien plus importante à 5 et à 10 ans qu’à l’âge adulte. Les enfants se retrouvant dans des bains de pollutions électromagnétiques au sein des écoles et même certaines crèches adoptent la communication wifi sans se soucier de l’impact sur les tous petits.
Outre les facteurs d’addiction aux objets connectés et à la communication virtuelle qui se manifestent à un très jeune âge, on peut aussi remarquer une augmentation de l’irritabilité, de l’hyperactivité et une diminution de l’appétence pour les loisirs lies à la nature. Même si les capacités des jeunes enfants à comprendre et assimiler rapidement ces nouvelles technologies sont croissantes, il est manifeste qu’ils sont soumis à un risque important et quotidien, aujourd’hui revendiqué par nombre de scientifiques et médecins œuvrant sur l’électrohypersensibilité (EHS).
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) relève qu’en raison notamment du développement en cours de leurs organes et de leurs fonctions physiologiques, les enfants doivent être considérés comme une population plus exposée aux champs électromagnétiques radiofréquences. La Loi Abeille de 2015 interdit d’ailleurs les équipements wifi dans tous les établissements d’accueil des moins de 3 ans !
Afin de limiter les effets négatifs, et en plus des précautions d’usages énumérées dans la section Prévention de ce site, nous recommandons :
De ne pas mettre de téléphone portable entre des enfants de moins de 12 ans
De limiter le temps d’usage quotidien du téléphone pour les adolescents et des jeux connectés pour les enfants de moins de 10 ans .
D’inciter les adolescents à ne pas garder leur téléphone dans leur chambre la nuit, ou bien de le mettre en mode avion.
* Des mesures de l’exposition à un talkie-walkie, dont les niveaux de champs électrique émis mesurés par le LNE (Laboratoire National de Metrologie et d’Essai) étaient particulièrement élevés, ont conduit l’Anses à faire réaliser, par un laboratoire accrédité par le Cofrac2 , des mesures de débit d’absorption spécifique (DAS) engendré par cet appareil dans la configuration d’utilisation telle que prévue par le constructeur (à 5 cm de distance), et aussi dans des configurations raisonnablement prévisibles d’utilisation, au contact du corps. Pour toutes les configurations testées, les résultats ont mis en évidence un DAS maximum inférieur à la valeur limite d’exposition de 2 W/kg.
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